Gareth D. Wilson - Numéro 10

Physique & Caractère

Gareth est physiquement dans la moyenne. Ni trop grand, ni trop petit, il atteint un petit mètre 80 depuis la fin de son adolescence. Malgré que ce soit un gros mangeur, il ne prend pas un seul gramme, ce qui exaspère un peu ses compagnons. Niveau style, "Dave" adore les vêtement vintage et sort rarement sans son blouson militaire qu'il a récupéré de son père et ses boots un peu cabossées. Ses cheveux châtains sont souvent en bataille, mais cela n'a pas l'air de le déranger plus que ça.
Niveau caractère, le voyant est un peu complexe. À la fois très amical, sportif et souriant, il peut changer d'humeur en une poignée de secondes. C'est souvent suite à des visions effrayantes qu'il peut aller s'enfermer dans sa chambre et ne pas en sortir, avant le lendemain. Son catalyseur? L'écriture. Chaque fois qu'il touche son pendentif, des images de guerre lui viennent en tête, ce qui l'a poussé à écrire un bouquin sur celle du Vietnam. La mémoire des objets est parfois très surprenante et perturbante. Il est rare qu'il réussisse à lire un livre sans voir les anciens propriétaires le lire, mais il est très littéraire quand il veut. Gareth est aussi très attaché à sa famille, autant ses véritables parents que les autres numéros. Il a une âme de leader selon ses amis, mais il n'est pas du genre à se mettre trop en avant.  Tactique et stratège, il est un bon élément en temps de bataille. Malgré sa maturité, c'est resté un grand enfant dans sa tête et on le voit souvent en compagnie des plus jeunes.

Histoire

Le froid. Un sentiment autant qu’une sensation. Le froid provoqué par une personne lors d’un mot impliqué au mauvais endroit, mais aussi le froid de la perte d’un proche.
La perte de quelqu’un de cher, mon père l’a vécu dans sa jeunesse.
1971, un télégramme reçu et la vie de celui qui allait me servir de figure paternelle, s’éffondrait. Eliott Wilson venait de perdre son unique frère, Dave Wilson, lors d’une attaque ennemie. On l’avait retrouvé mort dans une tranchée, le torse couvert de sang. Une sensation de douleur froide avait empli son corps en traversant des yeux les quelques lignes de ce bout de papier. Il n’avait que 11 ans.

1994, soit 23 ans plus tard, je poussai mon premier cri dans les bras d’une sage-femme aux bras potelés. 50cm, 2 kilos 500, je n’étais pas encore l’être qui allait sauvé des vies. Ma mère et mon père avait décidé de mes deux noms des mois à l’avance, pendant que ma génitrice me sentait donner des coups de pieds en son utérus. Gareth serait mon prénom, en hommage à mon grand-père maternel, tandis que mon deuxième prénom serait celui du défunt que mon père pleurait encore.

Des histoires, j’en ai vue de nombreuses, mais je me souviendrais toujours de ma première vraie vision. C’était en 1999, j’avais 4 ans et la Umbrella Academy était déjà en place. Ce fut durant une de mes nombreuses quêtes d’aventurier que je tombais sur le médaillon de mon oncle, mis dans un socle en verre et bois. Ignorant que j’étais, je m’occupais à ouvrir cette sorte de boite pour en retirer l’objet précieux. C’est là que je me retrouvais au milieu du champ de bataille, dans les yeux de celui que je reconnaitrais plus tard comme mon oncle.

J’étais au milieu d’une tranchée, les yeux rivés sur l’horizon, me préparant à tirer. En fond, un homme parlait et plaisantait. Je tournais la tête pour apercevoir un visage souriant auquel j’offris un baiser. Retour vers l’horizon, avant qu’un bruit strident s’empoigne de mes oreilles et qu’une douleur me frappe dans la poitrine. Quand j’ouvris les yeux, mon père et ma mère me faisaient face, soucieux de mon état.

« D’après votre mère, jeune homme, vous avez été inconscient pendant plus de 20 minutes, les yeux révulsés et tenant en votre main ce pendentif...intéressant... »

J’avais été l’objet d’examen de plusieurs médeçins de la région, mais aucun d’entre eux ne sut dire à mes parents l’exactitude de mon comportement. On me soupçonna de nombreuses maladies comme de l’épilepsie, mais je n’avais aucune forme de convulsions. Cela arrivait seulement quand je touchais ou rentrais en contact avec un objet de valeur plutôt ancienne. C’est là que l’histoire devient plus intéressante.

Les « voyages » dans le corps de mon oncle étaiten souvent diversifiés, mais quand je racontais mes aventures à mon père, celui-ci semblait surpris. Les histoires que je racontais étaient simillaires à celle de son grand-frère dont il avait reçu en héritage le collier. Les lettres écrites par celui-ci justifiaient mes dires. Bientôt, plusieurs objets me racontèrent leur histoire à leur façon et beaucoup de choses justifiaient mes dires.

C’est un jour, je devais avoir quinze ans, que je fis la rencontre de monsieur Hargreeves. Rentrant de l’école, j’avais pour habitude de me poser à la cuisine pour le gouter. C’est en arrivant dans celle-ci que je découvris ce monsieur en compagnie de mes parents qui m’attendait de pieds fermes. Après de nombreuses discussions, nous en sommes venus à la conclusion que je n’étais pas un enfant ordinaire. J’étais hors du commun.

C’est là que mon aventure de numéro 10 commença. Vivant chez mes parents, je suivais tous les jours un entrainement rigoureux en compagnie de celui qui devint mon deuxième père. Mes pouvoirs se dévellopant petit à petit, je commençais à voir autant le futur que le passé. Pourtant, le fait de commander ceux-ci et de controler mon corps était encore à travailler. Pendant 10 ans, je travaillais d’arrache pied pour comprendre mes pouvoirs, tout en étudiant à coté comme un gamin normal. Pogo prit la relève après le décès de Mr. Haargreeves, mais je ne croisais jamais les autres numéros.

Vint le temps des diplomes et l’heure pour moi de me résoudre à la vérité : je devais intégrer la umbrella academy. Alors après la réussiste contre la fin des temps, je vins habiter dans la maison hargreeves avec les autres numéros. Je découvrais des moyens de canalyser mes esprits, me découvrit une âme de leader et me fit des amis assez rapidement.

Un soir, alors que nous étions tous au salon, nous les avons vu débarqués. Les six numéros. Ceux qui avaient vaincu l’apocalypse. Et la première chose qui me capta, c’est le collier de numéro 4.

Il était semblable au mien.